Angers a complètement manqué son début de saison avec une seule victoire en sept rencontres. Et en coulisses, l’ambiance devient plus que tendue entre les dirigeants…
Le torchon brûle à Angers ! Et le feu ne semble pas vouloir s’éteindre… Les récentes déclarations du coach, Gérald Baticle, ont clairement gonflé les tensions du début de saison : « Dans un club, il faut être uni et soudé. Il y a une grande partie des salariés qui sont derrière nous, et une petite partie que je n’arrive peut-être pas à fédérer. Je le ressentais déjà en septembre dernier ». Une attaque en règle, par voie de presse interposée, dont n’a pas vraiment habitude le club angevin, plutôt discret d’ordinaire. Le signe d’une écurie sous tension qui ne parvient pas à retrouver son calme.
Benalla, ça ne passe pas
Pour expliquer cette montée de tension, il faut d’abord regarder les résultats. Avant-dernier de Ligue 1, Angers a complètement raté son entame. Une victoire, deux nuls et quatre défaites : les Angevins sont passés à côté. Mais ces mauvais résultats ne seraient que la partie émergée de l’iceberg. En effet, en interne, plusieurs choix de la direction ne passeraient pas. A commencer par la nomination de Jalal Benalla au sein de l’organigramme angevin. Après avoir piloté les dossiers Mohamed-Ali Cho (vente à la Real Sociedad pour 11 millions d’euros), Batista Mendy (signature libre en provenance du FC Nantes) ou Bilal Brahimi (vente à Nice pour 7 millions d’euros), Benalla reprend les rênes du recrutement angevin. Pour le décrire, le journal L’Equipe n’hésite pas à dire de lui : « Benalla se rêve en Luis Campos de l’Anjou. Il va intégrer la cellule de recrutement et s’occuper de la région parisienne. Une cellule de recrutement déjà pilotée par le coordinateur sportif, Laurent Boissier, et au sein de laquelle figure aussi Patrice Girard, arrivé de l’OL il y a un an dans les valises de Baticle ». Du changement qui ne serait pas du goût de l’entraîneur, Gérarld Baticle, qui voit son influence se réduire et la fluidité de sa relation avec le club également.
On apprend donc dans L’Équipe que le véreux Benalla est un proche de Bouhazama qui est lui un très proche de Chabane. Bouhazama en guerre ouverte avec Baticle car il lorgnait (et toujours aujourd’hui) sur la place de n°1 sur le banc de l’équipe pro. Tout va bien au club.
— Mathieu (@Math_Mrcr) September 14, 2022
Baticle sur la sellette
Au sortir d’une nouvelle défaite contre l’OL, le président Saïd Chabane a envoyé un message fort pour soutenir son entraîneur : « Je ne me pose aucunement une question par rapport à Gérald. Il n’y a aucun sujet. Il est avec moi et il sera avec moi jusqu’à la fin de saison. À partir du moment où la problématique est de faire ces réglages, si vous amenez un nouvel entraîneur, il ne va pas faire grand-chose de plus ». Mais en réalité, le poste de Baticle serait bien menacé. Les nouveaux arrivants au club plaident en faveur de son départ et le considèrent comme le fusible parfait pour relancer la machine angevine. Sacrée ambiance avant le prochain déplacement périlleux du SCO, sur la pelouse de Nice. Il y aura ensuite une trêve internationale