Plus que jamais, Nasser Al-Khelaïfi est en danger au PSG. Selon nos infos, son poste est aujourd’hui clairement menacé. Doha planche déjà sur sa possible succession…
Aux commandes du PSG depuis le rachat du club par QSI en 2011, Nasser Al-Khelaïfi a connu quelques zones de turbulence durant cette décennie de « gouvernance ». Critiqué pour son management, son manque d’autorité, sa proximité avec les joueurs et son organisation (qui laisse systématiquement la place à des clans, diviser pour mieux régner), NAK n’a toutefois jamais été aussi contesté et en danger qu’à l’heure actuelle. Selon nos infos, son départ est clairement un sujet pour Doha.
Ni Wenger, ni Sarkozy
La situation dans laquelle se retrouve le PSG n’est pas comparable aux habituelles crises d’automne du club parisien. Cette fois, l’impact des différentes « affaires » qui heurtent de plein fouet l’institution et ses joueurs est sans commune mesure. Et les révélations de Médiapart au sujet des cyberattaques semblent être la goutte d’eau qui pourrait faire déborder bien plus qu’un simple vase… Pointé du doigt, Nasser Al-Khelaïfi est dans une position de grande fragilité. Contesté au sein même du club, il l’est également par le vestiaire et pire encore, à Doha. Historiquement soutenu par l’Émir, dont personne n’est aussi proche que lui dans l’état-major qatari, il pourrait voir son crédit de confiance fondre comme neige. Sa position devient de plus en plus intenable et du côté de Doha, on commence déjà à imaginer la suite du projet sans lui. Plusieurs profils sont déjà identifiés pour prendre la présidence du club. Nos sources indiquent toutefois qu’il ne s’agira pas d’Arsène Wenger, proche des Qataris et personnalité qui collerait parfaitement au profil recherché pour piloter le PSG. Nicolas Sarkozy ? Non plus, d’après nos informations. Pourtant, la poigne dans l’ancien chef d’État, et sa connaissance du club, en ferait un candidat « naturel ».
Comment Nasser Al Khelaïfi, dont les avocats viennent de reconnaître l’authenticité du document que nous avons montré, l’impliquant dans une affaire de torture, peut-il rester en poste ?
Que fait le parquet ?https://t.co/QA2LwuuWFC
— Juan Branco ✊ (@anatolium) October 6, 2022
S’il n’est pas encore officiel que Nasser Al-Khelaïfi va perdre son poste de président, cela n’a jamais été un sujet aussi fort et présent au PSG. Ces dernières semaines, Média Foot évoquait déjà la prise de recul et/ou la perte d’influence du dirigeant qatari, afin de permettre la montée en puissance de Luis Campos. C’est encore plus vrai après les nombreuses polémiques du moment… Les prochaines heures pourraient être décisives. Notamment si de nouvelles révélations ou éléments viennent alourdir le bien triste bilan parisien de ce mois d’octobre noir.