En ne faisant appel à aucun défenseur latéral de formation, Didier Deschamps laisse perplexe bon nombre d’observateurs. Encore plus après avoir convoqué un 26e homme, en la personne de Marcus Thuram, attaquant…
Alors qu’il a dévoilé sa liste des 25 joueurs qui feront partie de l’aventure au Qatar dans quelques jours, Didier Deschamps a dû faire quelques changements au dernier moment, avant que l’Equipe de France ne s’envole. En effet, le sélectionneur des Bleus a dû appeler en renfort Axel Disasi pour remplacer Presnel Kimpembe, blessé, et aussi Marcus Thuram en attaque comme 26ème joueur. Mais ces choix et cette équipe finale a beaucoup fait parler les observateurs, ceux-ci estimant que l’effectif manque d’un vrai latéral. Didier Deschamps a tout de même été interrogé hier pour donner des premiers éléments de réponse, que l’on découvrira dans une semaine pour le premier match contre l’Australie.
Un vrai chantier
Lors de sa conférence de presse d’hier, Didier Deschamps a été très clair et a détaillé les postes de chacun mais ce secteur défensif fait beaucoup parler à cause des récents bouleversements. La tâche était déjà rendue plus difficile quand Paul Pogba et N’Golo Kanté ont dû déclarer forfait mais le champion du monde 1998 a dû innover. Ainsi, Didier Deschamps a prévu de faire évoluer les deux frères Hernandez sur le côté gauche, avec Konaté et Upamecano dans l’axe de côté. De l’autre côté, Pavard et Koundé joueront leur place pour le latéral droit avec Varane, Saliba et Disasi dans l’axe.
Didier Deschamps a décidé de convoquer Randal Kolo Muani pour remplacer Christopher Nkunku ! #FiersdetreBleus pic.twitter.com/U16wGla7yF
— Equipe de France ⭐⭐ (@equipedefrance) November 16, 2022
Une défense critiquée
Si l’Equipe de France peut profiter d’une belle attaque avec des éléments très probants, derrière le secteur défensif fait l’objet de nombreuses critiques. D’abord parce qu’il y a beaucoup de défenseurs centraux dans l’effectif, et peu sur les côtés. La composition de Didier Deschamps apparaît comme un risque pris car en dehors de Benjamin Pavard qui est latéral droit de formation, beaucoup d’autres n’évolueront pas forcément dans leur poste de prédilection. Mais en 2018, le sélectionneur avait déjà opté pour certains choix. Une chose est sûre, on a hâte d’être mardi prochain.