Kanté, Pogba, Varane… On peut commencer à paniquer pour l’équipe de France ?

La cascade de blessures qui s’abat sur l’équipe de France fait froid dans le dos. Pas un jour ne se passe sans qu’un Bleu n’ajoute son nom à la désormais longue liste de présent à l’infirmerie. A une semaine de la liste et trois de la Coupe du Monde, il est sans doute temps de tirer la sonnette d’alarme.

La célèbre « chatte à Dédé » a dû prendre quelques longues semaines de vacances. Plusieurs mois, même, si l’on prend aussi en compte les résultats très décevants des Bleus en 2022. En plus de perdre confiance sur le terrain, l’équipe de France assiste à une hécatombe en dehors. Après le forfait de N’Golo Kanté, c’est au tour de Paul Pogba d’annoncer qu’il ne sera pas du voyage au Qatar. Seul rescapé de notre milieu de terrain : Aurélien Tchouaméni, 22 ans, 14 sélections au compteur.

Varane, ça va être compliqué

Et puisque les malheurs n’arrivent jamais seul en équipe de France, il n’est pas impossible qu’un nouveau membre de la colonne vertébrale de Didier Deschamps, Raphaël Varane, ne soit contraint de dire adieu au Mondial lui-aussi. Son entraîneur à Manchester United, Erik Ten-Hag, a indiqué que le Français ne reprendrait pas la compétition avant trois semaines. Soit le début de la Coupe du Monde. Dans son discours, Deschamps a été clair : il ne prendra que des joueurs capables de débuter le premier match contre l’Australie, le 22 novembre. Comment Varane peut-il être apte à jouer sans avoir repris l’entraînement ?

Plus de colonne vertébrale…

Varane, Kanté, Pogba out, la colonne vertébrale de l’équipe de France en prend un sacré coup. D’autant plus que tout en haut, le cerveau de la bande, Antoine Griezmann, est quelque peu en « dépression ». Pas vraiment la grande forme pour Grizou qui remonte à peine la pente avec l’Atletico de Madrid. Avec 8 buts toutes compétitions confondues, il y a du mieux. Mais c’est encore souvent laborieux.

Paniquer ou faire confiance ?

Rarement un champion du monde en titre n’a semblé aussi chahuté à quelques jours du début d’une compétition majeure. Didier Deschamps retourne les problèmes dans tous les sens pour constituer un groupe, qui devrait être élargi à 23 voire 24 joueurs, comme l’autorise le règlement pour cet opus qatari en plein hiver… Difficile de savoir quelle attitude adopter quand chaque jour est l’objet d’un compte-rendu médical qui crispe tout un pays. On en vient même à souhaiter qu’un joueur soit mis au repos pour être certain qu’il ne se blesse pas. D’ailleurs, si Christophe Galtier et Carlo Ancelotti pouvaient faire l’impasse sur les titularisations de Kylian Mbappé et Karim Ballon d’Or Benzema, on prend !

Deschamps est là, tout va bien

Dans ce flot de mauvaises nouvelles chroniques, il n’y a finalement qu’un seul motif d’espoir : Didier Deschamps. Tout ce que le joueur et entraîneur français touche se transforme en or. 1998, 2010 (OM), 2016 (finale de l’Euro, quand même), 2018. En fin de contrat, dos au mur avec Zidane qui attend juste derrière, Deschamps est le seul capable de créer l’exploit et d’emmener cette bande d’éclopés sur le toit du monde. Champion du monde avec Rami, Nzonzi et Thauvin, c’est comme avec Benjamin André, Martin Terrier et Jordan Veretout, non ?

Rédigé par Jérémie Scemama

Passionné de Football et de sport, Jérémie allie ses deux passions en pilotant la rubrique “Mercato” de Media Foot Marseille d’une main de maître. Joueurs confirmés de Fifa, il se défend également à Rocket League ..