OM : Mais qui se cache derrière la vente du club ?

Depuis plus d’un an, une rumeur veut que l’Olympique de Marseille soit vendu par l’actuel propriétaire, Frank McCourt. Mais qui pourrait bien être à l’origine de cette opération qui tient en haleine tout le peuple marseillais ? Tour d’horizon des possibles investisseurs.

 

Frank McCourt n’est pas vendeur. Le milliardaire américain le répète à qui veut l’entendre : il ne souhaite pas céder son Olympique de Marseille.

« La plupart des gens ne savent pas que le club appartient à mes enfants, a-t-il expliqué au micro de Téléfoot, il y a un an. Donc oui, le club n’est pas à vendre et ne sera pas à vendre. J’espère qu’il restera dans ma famille pendant des générations ».

Un discours tenu ensuite à RMC, L’Equipe et tous les médias qui l’ont interrogé sur le sujet. Mais après avoir dépensé 500 millions d’euros depuis le rachat de l’OM en 2016, Frank McCourt peut difficilement faire plus. Ou mieux.

Et d’après de nombreux spécialistes qui gravitent autour de l’OM, la réalité est bien différente du discours de l’homme d’affaire. Le club est bel et bien en vente.

McCourt à l’écoute

S’il n’est pas « officiellement » vendeur, Frank McCourt reste attentif aux propositions. Et clairement à l’écoute des offres éventuelles qui pourraient être faites. Journaliste et spécialiste de l’OM, Mathieu Grégoire confirme cette hypothèse et parle d’une vente du club à « moyen terme ». De son côté, Thibaud Vézirian martèle depuis un an que l’OM est déjà dans un processus de vente. Journaliste pour Football Club Marseille, Nicolas Filhol affirme quant à lui que les South Winners, incontournable groupe de supporters du Stade Vélodrome, ont eu confirmation de la mairie de Marseille que la vente était actée. Autant d’éléments qui montrent bien que la réalité est bien différente de ce que McCourt tente de faire croire.

 

L’Arabie Saoudite en première ligne

La question n’est pas de savoir si l’OM est à vendre mais quand le club sera cédé. Et surtout qui peut se l’offrir ? La piste la plus chaude mène à l’Arabie Saoudite. Après le Qatar et les Émirats Arabes Unis, les décideurs saoudiens mènent eux-aussi une stratégie de soft power en utilisant le plus célèbre des sports pour jouer un rôle dans l’échiquier mondial.

C’est précisément pour cela que l’Arabie Saoudite s’est porté acquéreur de Newcastle ces derniers mois, avec la ferme intention de devenir un acteur majeur de Premier League. Comme d’autres investisseurs du Moyen-Orient, la stratégie va être de construire un réseau de clubs, un peu partout dans le monde. La France pourrait être un bel actif, encore plus avec l’un des clubs les plus célèbres de l’Hexagone. Avec Paris et Saint-Etienne, Marseille est clairement l’entité la plus populaire du pays. La ferveur des supporters, l’historique et le palmarès du club, mais également les récentes performances de l’équipe sont autant de points forts pour convaincre un investisseur.

 

Le réseau américain de McCourt

L’Arabie Saoudite est en première ligne. Mais le réseau de Frank McCourt pourrait lui-aussi être une piste. Aux États-Unis, l’homme d’affaire dispose d’un important réseau. Et les fonds d’investissement sont nombreux outre-Atlantique.

L’OM est une marque qui plaît et à fort potentiel.

Il ne serait pas étonnant que McCourt et ses conseillers dénichent un repreneur au sein même de leur réseau. Quitte à garder un pied dans cette formidable aventure

Rédigé par Jules